préface du général André Bach
Abel, 20 ans, passe son dernier Noël à attendre sa propre
exécution. L'horreur de la Grande Guerre ne suffit pas au calvaire
du soldat. Reconnu, à la hâte, coupable d'automutilation, le jeune
Zouave est passé par les armes le 27 décembre 1914, en Belgique.
Ils seront près de 600 soldats à perdre ainsi la vie, pendant la durée
du conflit. 600 «fusillés pour l'exemple», un drame dans le drame
qui passe presque inaperçu au vu des lourdes pertes au front.
La paix revenue, Abel Garçault sera réhabilité, tant les preuves de
sa culpabilité étaient faibles. Son nom est d'ailleurs inscrit sur le
monument aux morts de Villedieu-sur-Indre, comme tous ceux de
ses camarades «morts pour la France».
Bruno Mascle s'est livré, pendant près d'un an, à une enquête
approfondie, sur les traces de ce jeune homme sans visage et sans
sépulture. A travers son exemple, il révèle un pan dramatique et
largement ignoré de notre histoire, quand la Nation sacrifiait ses
fils pour qu'ils acceptent le martyre de la guerre des tranchées.
Un récit passionnant et poignant.
Une enquête sur le procès et l'exécution du jeune zouave Abel Garçault, accusé d'automutilation et fusillé en 1914 à l'âge de 20 ans. A sa réhabilitation en 1925, il est démontré qu'aucune preuve tangible n'a été produite. Cette enquête tend à prouver qu'il fait partie d'un certain nombre de soldats fusillés pour l'exemple seulement, afin de produire un effet sur la motivation des troupes. ©Electre 2021
Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution : 10/10/2014
ISBN : 978-2-36975-006-2
EAN : 9782369750062