Paru le 15/08/2010
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Parce que Mathias Enard procède par strates délicates, la poésie du texte, à votre insu, vous envoute. Des jours, des semaines après sa lecture, une sensation hallucinante s’impose encore : une douceur absolue
Mme Sandrine Ziri (Librairie Atout-Livre)
Michel-Ange, fatigué d'attendre le bon-vouloir du Pape Jules II, accepte la commande du Sultan de Constantinople.
Construire un pont, réussir là où Leonard de Vinci a échoué, se confronter à la tentationde l'Orient et à ses séductions hérétiques.
Mais ce pont qu'il créa fut aussi un lien établi, de manière subtile et indéfectible, entre deux mondes, deux cultures, un lien qu'il exprimera et chérira tout au long de son oeuvre.
L'artiste s'imprègne de la ville, s'immerge dans son atmosphère, laisse l'inspiration flaner dans ses ruelles.
Le trouble et la beauté l'emportent.
Parceque Mathias Enard procède par strates délicates, la poésie du texte, à votre insu, vous envoute. Des jours , des semaines après sa lecture, une sensation lancinante s'impose encore: une douceur infinie!